Principe théorique

Des « rythmes tissulaires » pourraient être modifiés par des chocs émotionnels ou physiques et nécessiteraient d'être rééquilibrés pour recouvrer la santé.

La microkinésithérapie est une technique de soins effectuée avec les mains, qui consiste à contrôler et à restaurer la vitalité de tous les tissus corporels.

Le contrôle s'effectue par une micropalpation qui permet de retrouver facilement les tissus en dysfonctionnement, c'est-à-dire ceux qui sont porteurs d'une séquelle pathologique qui s'est inscrite à la suite d'une agression non rejetée.

En effet toute agression subie met automatiquement en route des mécanismes auto-correcteurs chargés de lutter et de supprimer les conséquences de cette agression (cicatrisation après plaie, consolidation après fracture, anticorps après antigènes, etc.) Dans certains cas, ces mécanismes n'ont pas fonctionné ou n'ont pas réussi à supprimer les conséquences de l'agression. Les tissus vont alors porter la marque de ces séquelles pathologiques et présenter un dysfonctionnement.

C'est sur ces tissus que la microkinésithérapie va agir en reproduisant selon les données homéopathiques, c'est-à-dire d'une manière semblable et minime, l'agression primitive pour remettre en route les mécanismes d'auto-correction défectueux qui n'avaient pas fonctionné et ceci même des dizaines d'années plus tard. Cette remise en route des mécanismes auto-correcteurs permet d'obtenir une normalisation rapide des tissus qui facilite grandement une bonne rééducation des fonctions.

L'étude se fait à partir des lésions traumatiques qui sont les plus faciles à trouver, à corriger et aussi à reproduire expérimentalement, ce qui facilite beaucoup l'apprentissage de leur recherche. Ces corrections permettent de résoudre bon nombre de séquelles douloureuses.

Les lésions inscrites dans les circuits nerveux sont ensuite abordées avec des corrections similaires. Les agressions infectieuses, toxiques et carentielles sont étudiées lors des perfectionnements ainsi que les lésions dites "de mémoires" qui permettent de contrôler et de supprimer autant les séquelles des toxines que des émotions conscientes ou inconscientes subies et produites.

Le fil directeur de cette lecture est la loi d'évolution telle qu'elle se présente dans l'embryologie, la phylogenèse ou la biogenèse.


La maladie n'est pas (peu) dans vos gènes.


 Dans la plupart des cas, vos gènes ont moins de cinq pour cent à voir avec votre risque de développer une maladie particulière, selon de nouvelles recherches menées par des scientifiques de l'Université de l'Alberta. 

Dans la plus grande méta-analyse jamais réalisée, les scientifiques ont examiné deux décennies de données d'études qui examinent les relations entre les mutations génétiques courantes, également appelées polymorphismes mononucléotidiques (SNP), et différentes maladies et conditions. 

Et les résultats montrent que les liens entre la plupart des maladies humaines et la génétique sont au mieux fragiles. 

La grande majorité des maladies, dont de nombreux cancers, le diabète et la maladie d'Alzheimer, ont au mieux une contribution génétique de 5 à 10% mais l'étude met également en évidence certaines exceptions notables, notamment la maladie de Crohn, la maladie cœliaque et la dégénérescence maculaire, qui ont une contribution génétique d'environ 40 à 50%. 

L'essentiel est que si vous voulez avoir une mesure précise de votre santé, de votre propension à la maladie ou de ce que vous pouvez faire à ce sujet, il vaut mieux mesurer vos métabolites, vos microbes ou vos protéines mais pas vos gènes.

 Cette recherche met également en évidence la nécessité de mieux comprendre notre environnement et la sécurité ou la qualité de nos aliments, de l'air et de l'eau. 


Jonas Patron, Arnau Serra-Cayuela, Beomsoo Han, Carin Li